Description
« Je ne peux faire face au monde / sans commencer par moi ». Une géographie intérieure, toute de retenue et d’ouverture, un va-et-vient entre dedans et dehors. Quelques vers en viatique, que les gravures accompagnent ou précèdent en traversant les pages, en se superposant, grâce au jeu de la transparence du papier japon. Une certaine frontalité aussi, poème et images, gommée par cette transparence, par la vibration du papier, sa finesse, ses barbes… Une fragilité paradoxale, toute en plis et replis.