120°

La poésie est aujourd’hui comme un champ dispersé : pas vrai­ment de courants discer­nables, ni plus d’idées fortes. Et pour­tant elle se fait. Ainsi elle est écri­ture et lecture. Qu’est-ce que cela suppose ? Un travail sur la langue, avec celle-​ci, ou même contre celle-​ci. Il ne s’agit pas que d’émotions, de créa­ti­vité spon­ta­née ou d’une notion du beau, forcé­ment discu­table… La collec­tion « 120° » envi­sage donc le labeur de l’écrivain écri­vant et l’effort du lecteur lisant comme un espace de réflexion. Un espace qui n’est ni celui de la critique jour­na­lis­tique (gagné par le trop court) ni celui de la recherche univer­si­taire (par le trop long), mais celui de textes sur les textes.

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