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Maud Sulter

Maud Sulter (1960−2008) est née à Glas­gow, d’un père ghanéen et d’une mère écos­saise. Artiste plas­ti­cienne, photo­graphe et poète, elle s’est inté­res­sée à l’absence de repré­sen­ta­tion des femmes noires dans l’histoire de l’art en Europe, à l’histoire oubliée du géno­cide des Euro­péens noirs durant la Seconde Guerre mondiale, et plus large­ment aux expé­riences complexes de la diaspora afri­caine dans la culture et l’histoire euro­péennes depuis le xve siècle.

Collection « corp/​us »

• Blood money (remix)Le prix du sang (remix) traduit par Sika Fakambi, Blut­geld (remix) traduit par Anna-​Lisa Dieter, 2017 »

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Yannick Torlini

Yannick Torlini, né en 1988, vit en Lorraine. Après des études de lettres à l’université de Nancy, autour notam­ment de la figure de Ghéra­sim Luca, il a publié une dizaine de livres, dont, en 2014, Nous avons marché (Al Dante) et Tandis que (Derrière la salle de bains) ; en 2015, Rien(s) (Al Dante) et Tu voudrais ton corps avan­cer (Derrière la salle de bains) ; puis, en 2016, Seule­ment la langue, seule­ment (Le Dernier Télé­gramme). Il publie aussi très régu­liè­re­ment sur le blog du collec­tif artis­tique Tapages dont il est le fonda­teur, et dans des revues comme Doc(k)s, La Vie mani­feste, Ce qui reste ou N47. Il est invité régu­liè­re­ment depuis 2015 à des festi­vals de poésie (Midi­Mi­nuit Poésie à Nantes, par exemple, ou la bien­nale Poema à Stras­bourg). »

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Christiane Veschambre

Chris­tiane Veschambre, née en 1946, a cofondé et dirigé deux revues, Land et Petite. Elle a publié une quin­zaine d’ouvrages : outre Le Lais de la traverse (éditions Des femmes, 1979) ou Passa­gères (Ubac, 1986), plusieurs volumes au Préau des collines (La Griffe et les Rubans, La Maison de terre… et, en 2017, Ils dorment), et deux titres remar­qués chez Cheyne éditeur : Les Mots pauvres (1996) et Robert & José­phine (2008, prix des Explo­ra­teurs 2009). Depuis 2014 elle a prin­ci­pa­le­ment publié aux éditions isabelle sauvage : Versailles Chan­tiers, avec des photo­gra­phies de Juliette Agnel (prix Foulon-​de-​Vaulx de l’Académie des Lettres de Versailles 2015), Basse langue, Écrire, un carac­tère, dit la femme dit l’enfant et Julien le rêveur, respec­ti­ve­ment en 2016, 2018, 2020 et 2022, dans la même collec­tion. En 2018 elle est l’une des trois femmes dont Emma­nuel Falguières retrace certains « morceaux de vie » dans un très beau film docu­men­taire creu­sant la ques­tion de la mémoire et de l’écriture inti­tulé Nulle part avant. »