Publié le

Laure Samama

©Annie O. Waterman
© Annie O. Waterman

Après avoir long­temps exercé l’architecture, Laure Samama se consacre aujourd’hui à l’écriture et à la photo­gra­phie, à travers livres d’artiste, perfor­mances, expo­si­tions. Elle a été expo­sée, entre autres, à la gale­rie Vu’ à Paris et à la Maison de la photo­gra­phie Robert Dois­neau à Gentilly. Les éditions Arnaud Biza­lion ont publié les récits Ce qu’on appelle aimer (2016), Tes mains s’effacent (2018) et Je danse seule (2021). En 2023, les éditions Light Motiv ont publié un livre de ses photo­gra­phies, La maison sans toit, avec un texte d’Hélène Gestern. Les cavi­tés est son premier livre publié aux éditions isabelle sauvage. »

Publié le

Warsan Shire

Warsan Shire est née en 1988 au Kenya. Poète soma­lie et britan­nique, elle gran­dit à Londres, où elle se fait connaître dès le plus jeune âge par la force de sa poésie et ses lectures publiques. En 2013, son travail est récom­pensé par le premier grand prix de Poésie afri­caine de Brunel Univer­sity (Londres), et en 2014 par le « Young Poet Laureate for London ». Les poèmes de Warsan Shire sont traduits en plusieurs langues. Où j’apprends à ma mère à donner nais­sance est son premier livre publié en France. »

Publié le

Julien Simon

Julien Simon, né en 1952, est comé­dien et auteur drama­tique. En 1989, il a entamé un travail pluri­dis­ci­pli­naire sur « les traces de la mémoire » avec Comme un ange après temps de misère (éditions Ubacs), suivi de Un drôle de silence (pièce radio­pho­nique, créa­tion RTBF 2008, et livre, éditions Lans­man, 2004) et de La vie comme la vie / Ils sont partis comme ça (pièce radio­pho­nique, créa­tion RTBF 2012 – 2013, et film, 2014).

Collection « chaos »

• Inven­taire, un souffle, 2016

Publié le

Layli Long Soldier

Layli Long Soldier est une jeune poète et artiste sioux oglala, vivant aujourd’hui à Santa Fe (Nouveau-​Mexique). WHEREAS, que nous tradui­sons aujourd’hui, est son premier livre. Il a reçu plusieurs prix, dont le Natio­nal Book Critics Circle, et a été fina­liste du très pres­ti­gieux Natio­nal Book Award for Poetry à sa paru­tion, en 2017.

Collection « chaos »

ATTENDU QUE, 2020

Publié le

Noémia de Sousa

Noémia de Sousa (1926−2002), née à Catembe au Mozam­bique, est consi­dé­rée comme la « mère » des poètes mozam­bi­cains. Elle incarne, avec d’autres intel­lec­tuels regrou­pés autour du jour­nal O brado afri­cano, la résis­tance à la colo­ni­sa­tion. Écho de la lutte pour l’indépendance et l’émancipation, sa poésie s’inscrit dans le mouve­ment de la négri­tude et de Harlem Renais­sance, en même temps qu’elle puise dans une veine néo-réaliste.

Collection « corp/​us »

• Notre voix, traduit par Elisa­beth Monteiro Rodrigues, 2017 »

Publié le

Ceija Stojka

Ceija Stojka (1933−2013) est née en Styrie (Autriche), cinquième d’une fratrie de six enfants, dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovara-​Roma. Pendant la guerre, son père est assas­siné par les nazis, et toute sa famille dépor­tée dans plusieurs camps de concen­tra­tion. Ceija en réchappe avec sa mère et quatre de ses frères et sœurs. À partir des années 1950, elle s’établit à Vienne et vit du commerce de tissus puis de tapis. Dans les années 1980, elle entame un travail d’écriture et de pein­ture qui retrace son parcours avant et après guerre, puis tout au long du xxe siècle, qui très vite la fait recon­naître comme ambas­sa­drice de la commu­nauté rom dans la société autri­chienne et lui vaut plusieurs distinc­tions, dont le prix Bruno-​Kreisky pour le livre poli­tique en 1993.
En France, décou­verte par la compa­gnie théâ­trale Lani­co­la­cheur – Xavier Marchand, l’œuvre de Ceija Stojka est enfin recon­nue, que ce soit sur le plan litté­raire ou sur le plan artis­tique. Nous vivons cachés fait suite au travail édito­rial que nous avons commencé en 2016 avec la publi­ca­tion de Je rêve que je vis ?, tous deux traduits par Sabine Macher. Concer­nant son œuvre artis­tique, événe­ment à Paris, La Maison rouge, après la Friche Belle de Mai (Marseille) en mars-​avril 2017, lui consacre une grande expo­si­tion du 23 février au 20 mai 2018. Les éditions Bruno Doucey par ailleurs publient son premier recueil de poèmes en fran­çais en janvier 2018, Ausch­witz est mon manteau (traduit par Fran­çois Mathieu). »

Publié le

Maud Sulter

Maud Sulter (1960−2008) est née à Glas­gow, d’un père ghanéen et d’une mère écos­saise. Artiste plas­ti­cienne, photo­graphe et poète, elle s’est inté­res­sée à l’absence de repré­sen­ta­tion des femmes noires dans l’histoire de l’art en Europe, à l’histoire oubliée du géno­cide des Euro­péens noirs durant la Seconde Guerre mondiale, et plus large­ment aux expé­riences complexes de la diaspora afri­caine dans la culture et l’histoire euro­péennes depuis le xve siècle.

Collection « corp/​us »

• Blood money (remix)Le prix du sang (remix) traduit par Sika Fakambi, Blut­geld (remix) traduit par Anna-​Lisa Dieter, 2017 »