Stéphane Korvin, né en 1981, vit et travaille à Paris. Son travail se tourne aussi bien du côté de l’écriture que des arts plastiques, dessin et peinture. Il a fondé une revue de création littéraire, Aka, coanime la revue série z et surtout, a fondé, en 2015, les éditions Brûlepourpoint qui se sont fait remarquer avec la réédition de non, rien d’Agnès Rouzier. Les éditions ont publié son premier recueil, Percolamour, en 2012 et un livre d’artiste en 2015, À la Tuilière, avec six dessins sur un texte d’Olivier Gallon. Un autre titre, Bas de casse, a paru en 2015 aux éditions Æencrages & Co, avec trois dessins de Caroline Sagot Duvauroux.
Vianney Lacombe
Vianney Lacombe, né en 1946, a publié La mort au travers (St Germain des Prés, 1974), puis des écrits sur l’art contemporain dans Opus, Arte factum, Kanal, Verso. En 1994, publication de Index (Voix Richard Meier) et de La voix obscure, 30 poèmes illustrés par Mark Alsterlind (C.Q.F.I., 1997). Des poèmes ont paru dans les revues Moriturus, Rehauts, L’intranquille, Sarrazine, La tête et les cornes, ainsi que des textes critiques et des poèmes dans Poezibao, Sitaudis, Remue.net.
Livre d’artiste
• Le soir la nuit le jour, 2018
Marie-Hélène Lafon
Marie-Hélène Lafon, née en 1962, originaire du Cantal, est l’autrice de nombreux romans ou récits de vies (Le soir du chien, L’annonce, Les pays, Joseph, Histoire du fils), d’essais (Traversée, Chantiers…) ou de nouvelles (Histoires), dont plusieurs ont été récompensés par les prix les plus reconnus (prix Renaudot des lycéens et prix Renaudot, Femina, prix du Style, Goncourt de la nouvelle). Son dernier roman, Les sources, a paru en janvier 2023.
Collection « ligatures »
• Ils restent, avec des photographies d’Éric Courtet, 2023
Mathias Lair
Mathias Lair, né en 1945, est, à côté de son activité de psychanalyste, poète, nouvelliste et essayiste. Il a animé les éditions Apostrophe et la revue Mot pour Mot. Il est aujourd’hui l’un des élus du comité de la Société des gens de lettres, dont il préside la commission poésie. Parmi ses nombreux titres, on peut citer Ainsi soit je (La rumeur libre, 2015) ou La Chambre morte (Lanskine, 2014). Sous le nom de Jean-Claude Liaudet, il publie des ouvrages de psychanalyse destinés au grand public.
Danielle Lambert
Danielle Lambert, née en 1958 en Lorraine, vit à Paris. Ses textes sur les SDF, Charité désordonnée (éditions Nomad’s Land, 2003), ont reçu en 2000 le premier prix international de poésie française contemporaine au concours Féile Filiochta de Dublin et le grand prix poésie de l’Ambassade de France en Irlande. Elle a publié également poésie et prose brève en revues (Le Mensuel littéraire et poétique, Petite, Contre-Allées, Décharge, Dissonances, ou encore Rue Saint Ambroise dont elle a rejoint le comité de lecture).
L’oubli, la mer est son premier ouvrage en prose.
Hélène Lanscotte
Hélène Lanscotte, née en 1960, vit entre Paris et le Lot. Elle est lectrice à haute voix depuis 1998 au sein de la compagnie La voie des livres (lectures concerts, lectures solo, duo, adulte et jeunesse) et a rejoint en 2001 le collectif d’artistes Les Souffleurs, commandos poétiques. Depuis Simplement descendu d’un étage (Cheyne éditeur, coll. « Grands Fonds », 2002), elle a principalement publié chez L’Escampette éditeur : Portraits sauvages (2007), Rouge avril (2011) et Pas prête (2014). En 2013 elle a signé un album jeunesse, J’aime pas les contes, avec Amandine Laprun (Albin Michel). Elle a publié aussi dans les revues Gare maritime (Maipo de Nantes, 2006) et L’Intranquille et fait partie de l’anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines Pas d’ici, pas d’ailleurs (Voix d’Encre, 2012). Elle a, enfin, participé à deux livres-catalogues autour de la peinture de Claire Basler en 2014 et en 2017. Plus récemment, elle a publié Fringales chez Arléa (2020) et figure dans les anthologies du Printemps des poètes parues en 2020 et 2021 au Castor astral.
Cyril Laucournet
Cyril Laucournet, né en 1972, vit à Montpellier. Après des études d’histoire de l’art, il collabore à partir de 1999 en tant que plasticien et vidéaste sur plusieurs spectacles avec Les murs d’aurelle, une association de pratiques artistiques en milieu psychiatrique et, par la suite, réalise plusieurs films documentaires, courts ou moyens métrages (dont À cru — grand prix du festival « Traces de vie 2015 » de Clermont-Ferrand). Il poursuit en parallèle un travail photographique et réalise des créations, des performances à partir de vidéos pour des spectacles de théâtre, danse et musique.
Dis solution, maman, dis est son premier livre publié.
Claire Le Cam
Claire Le Cam, née en 1972, vit et travaille à Paris. Elle a publié six titres aux éditions isabelle sauvage depuis 2008 : dans la collection « présent (im)parfait », Raccommoder me tourmente, Phasmagoria, D’un jour à un autre je vivrais autre et L’enfant (triste) ; dans la collection « singuliers pluriel », Lettre d’un frère à ses sœurs (moins une), en 2018 ; ainsi qu’un court texte dans la collection « pas de côté », Des lignes de janvier à avril valent pour tous les mois et toutes les lignes, en 2017. En 2018, son premier livre jeunesse a paru aux éditions Magnard, Souvenirs du paradis, illustré par Princesse Camcam.
Par ailleurs, elle a signé trois livres d’artiste aux éditions isabelle sauvage : Que novembre me semble beau, avec Guillaume Crouzet en 2006, La mer imaginée, avec Marie Micard en 2014 et Un effacement, avec Isabelle Sauvage, en 2020 ; ainsi qu’aux éditions La Canopée, avec Thierry Le Saëc : J’aime un homme qui m’aime en 2014, et plusieurs « livres pauvres » dans la collection de Daniel Leuwers.