Brigitte Mouchel, née en 1959, est tout autant écrivaine que plasticienne. Depuis 1999, elle réalise des livres d’artiste en autoédition qui disent ce partage entre images et mots qui l’habite. Elle a ouvert avec la photographe Julie Aybes en 2018 la galerie méandres à Huelgoat (Finistère) et régulièrement expose ou participe à des expositions collectives, à des salons du livre (poésie et livres d’artiste) ou anime des ateliers d’écriture. Déplier les silences est son troisième livre publié aux éditions isabelle sauvage après Événements du paysage (2010) et Et qui hante (2018). Elle a également publié Si peu d’elles (avec des créations plastiques de Gilberte Girard) aux éditions Collodion en 2020.
Nicolas Pesquès
Nicolas Pesquès, né en 1946, est surtout l’auteur d’une série de livres, La face nord de Juliau, commencée en 1980 et qui compte à ce jour dix-huit ouvrages publiés, chez André Dimanche éditeur jusqu’en 2013 puis chez Flammarion. Il a publié d’autres livres de poésie qui sont, selon ses mots, comme des excroissances de ce corpus central, et aussi des textes sur des artistes, principalement contemporains, comme Gilles Aillaud, Anne Deguelle, Aurelie Nemours ou Jan Voss. Il est également l’auteur d’études sur l’œuvre de Jacques Dupin, et traducteur de l’anglais de l’œuvre de Cole Swensen, notamment, en collaboration avec Maïtreyi Pesquès.
Jacques-François Piquet
Jacques-François Piquet, né en 1953, est l’auteur, notamment, de L’Œil de bœuf (1983) et Rue Stern (1993) aux éditions de la Différence, de Rupture de rêve (1995) au Dé bleu et de Noms de Nantes (2002) aux éditions Joca Seria ; Que fait-on du monde ? Élégie pour quarante villes, dont un « extrait » a d’abord été mis en forme ici, a paru aux éditions Rhubarbe.
http://www.jfpiquet.com
Muriel Piskurski
Muriel Piskurski, graveuse, photographe et écrivain, a publié aux éditions Le Clou dans le fer Mes estimés salués en 2002 (nouvelle version en 2004) et Népenthès en 2005.
Livre d’artiste
• Envie de ton b, 2006 (texte et photographie)
Gilles Plazy
Gilles Plazy, né en 1942, vit dans le Finistère. Il a été longtemps journaliste pour divers journaux ou magazines (Combat, Le Monde, Le Quotidien de Paris, Les Nouvelles littéraires…) et a collaboré à France Culture en tant que conseiller de programme et producteur. Il a publié depuis 1970 une cinquantaine d’ouvrages parmi lesquels des romans, des nouvelles, des poèmes, des biographies ou des études consacrées à différents artistes (de Fra Angelico à Cézanne) et écrivains (Gracq, Miller, Perros ou René Char). Également plasticien, Gilles Plazy a participé à de nombreux livres d’artiste et expose régulièrement son travail. Une correspondance avec Chloé Bressan, La Poésie, la tarte aux pommes et le topinambour de saint Augustin, a paru à La Part commune en 2011. Il a fondé en 2012 La Sirène étoilée, « cellule d’édition » où a paru notamment un de ses derniers ouvrages, Ariane lance les dés (2012).
Nathalie B. Plon
Nathalie B. Plon, née en 1969, a longtemps été bibliothécaire et est aujourd’hui en charge d’un centre de documentation et d’écoute en Conservatoire. Un de ses textes, « Si parfois on me demande », a paru en juin 2017 dans la revue Triages (Tarabuste). La petite dans les jupes est son deuxième livre publié aux éditions isabelle sauvage, après Faire le mort et aboyer (2021). En 2024 paraît également Chacun son corps un lieu-dit chez propos2éditions.
Collection « présent (im)parfait »
• Faire le mort et aboyer, 2021
• La petite dans les jupes, 2024
Nadia Porcar
Née en 1962, Nadia Porcar a vécu seize ans au Japon (Osaka puis Kyoto), où elle a donné des cours de français, écrit et réalisé des films en super 8 (Petits paysages, Ichi-ni-san-pô !, Jellyfish). Elle donne aujourd’hui des cours de Civilisation française à la Sorbonne.
Elle a publié plusieurs titres jeunesse en tant qu’auteure et traductrice, dont Le Défi de Jason (Nathan Jeunesse, 2014). Elle a également publié Tatami Pop (Pierre Mainard, 2004) et participé à deux ouvrages écrits par trois auteures réunies sous le pseudonyme d’Elena Janvier : Au Japon ceux qui s’aiment ne disent pas je t’aime et Ce que tout le monde sait et que je ne sais pas (Arléa, 2011 et 2013).
Vladimir Pozner
Vladimir Pozner (1905−1992), écrivain novateur, témoin exceptionnel de son temps, a tracé, à travers plus de vingt romans et fictions documentaires, le portrait d’individus confrontés aux événements majeurs du xxe siècle dont il donne une image à la fois tragique et empreinte d’espoir. Il est l’auteur, entre autres de Tolstoï est mort (1935), Le Mors aux dents (1937), que lui a commandé Blaise Cendrars, Les États-Désunis (1938) et Deuil en 24 heures (1942), salué notamment par Erskine Caldwell, Dashiell Hammett et Heinrich Mann.